La star de football s’est retrouvé citée à plusieurs reprises dans plusieurs affaires judiciaires impliquant des trafiquants de drogue opérant depuis Dubaï, un lieu de villégiature régulièrement fréquenté par  l’ancien joueur de Manchester City.

C’est une affaire révélée par l’Obs : le footballeur et ancien international français Samir Nasri aurait vu son nom cité à plusieurs reprises dans des enquêtes sur le grand banditisme. Des réseaux qui gravitent dans les pays du Golfe et principalement aux Émirats Arabes Unis.

Dubaï est en effet devenu une plaque tournante des flux financiers criminels et une véritable « planque » pour les trafiquants de drogue français. C’est presque tradition pour l’émirat, qui a une longue histoire avec le trafic de stupéfiants : même avant l’indépendance des Emirats Arabes Unis en 1971, le petit port de Dubaï était un haut lieu de la contrebande maritime d’or, d’opium et d’héroïne entre les mondes indiens et iraniens.

Mais en 2023, c’est le nom du footballeur qui apparait dans les enquêtes de la justice française. Dans son viseur, Hafnaoui Kattoum et Hakim Berrebouh, deux trafiquants de drogue marseillais. Le premier, impliqué dans une tentative d’assassinat sur fond de règlements de compte entre bandes rivales, brisa son contrôle judiciaire en 2021 pour s’envoler vers Dubaï. Dans quel but ? C’est ce que la justice française cherche à élucider.

« J’étais avec un joueur de foot, Samir Nasri » expliquera-t-il quelques jours plus tard aux policiers français. L’occasion selon lui de « s’amuser un peu » en compagnie de l’ancien international français, pour profiter des piscines privées, des chichas vues sur mer et des balades en bolide de luxe dans le désert.

À ce stade de l’enquête, rien est reproché à l’ancien joueur de l’Olympique de Marseille. Mais les enquêteurs s’interrogent sur ces étranges relations entre l’ancien milieu de terrain et le milieu phocéen.

Dubaï la sulfureuse

Car des liens encore plus étroits semblent relier Samir Nasri et Hakim Berrebouh. Ce dernier, considéré par la justice comme l’un des principaux barons de la drogue français, vivait à Dubaï depuis de nombreuses années lors de son arrestation en février 2021.

Victime d’une tentative d’assassinat en décembre 2013, Hakim Berrebouh avait posé quelques mois plus tard ses valises dans le petit Émirat. Une mise au vert ? Pas vraiment. Loin des tirs de kalachnikovs qui résonnent dans la citée phocéenne, il aurait piloté son réseau à distance… Et réinvesti les capitaux de ses trafics sur place, vivant grand train.

Mais celui qui est soupçonné d’avoir été à la tête du trafic de stupéfiants de la cité des Flamants à Marseille s’est aussi targué de ses liens d’amitié avec le footballeur lors de ses auditions devant la justice. Parrain de la dernière fille Hakim Berrebouh, Samir Nasri aurait même proposé une caution de 150 000 euros lors de la détention provisoire du narcotraficant.

Un entourage sulfureux pour le footballeur, probablement rencontré dans les réseaux de la jet-set de Dubaï. Car dans l’émirat devenu un refuge ultra sécurisé pour chef mafieux traqués et grande lessiveuse pour argent sale, mieux vaut y réfléchir à deux fois avant de se faire des amis.

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