Focus sur le groupe A de l’Euro 2016, celui de la France
Le pays hôte de l’Euro 2016, la France, a, a priori, hérité d’un groupe plutôt sympathique et aisé, même s’il ne faut pas chercher bien loin pour trouver des exemples de matches au cours desquels la Roumanie, la Suisse et même l’Albanie ont posé problèmes aux Bleus. Certes la dernière Coupe du Monde a permis de recadrer nos voisins horlogers, mais il serait peut-être insolent de la part des Français d’enterrer si vite ses adversaires, d’autant plus que les dernières rencontres internationales n’ont pas franchement rassurées. Focus sur le groupe A, un groupe en apparence trop simple, mais en apparence seulement.
– Euro 2016: un groupe B plutôt ouvert
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– Euro 2016: groupe D, l’Espagne en quête de rédemption
– Euro 2016: Groupe E, dommages collatéraux
– Euro 2016 : groupe F, le Portugal doit se méfier de l’Autriche !
L’Albanie, enfin dans le grand bain
Bon, on ne va pas non plus se mentir, sur le papier, l’Albanie fait figure de Petit Poucet (avec l’Irlande du Nord) ou disons plutôt d’épouvantail. En effet pour leur première apparition dans une compétition internationale, l’équipe emmenée par le technicien italien Gianni de Biasi n’aura pas grand-chose à perdre. La phase de poule fut d’une efficacité exemplaire, avec seulement 7 buts marqués, dont 5 contre la seule Arménie, et surtout une deuxième place arrachée au dépend du Danemark après une victoire inespérée face au Portugal. Autant dire que l’Albanie sait la jouer patiente en défense, contenir les attaques adverses pour mieux se projeter vers l’avant grâce à son jeune milieu de terrain Taulant Xhaka (frère de Granit Xhaka qui évolue dans l’équipe de Suisse).
La Suisse doit passer les poules
L’objectif des Suisses paraît relativement simple, passer enfin la phase de groupe d’un Euro, elle qui a toujours terminé dernière lors de ses trois précédents exercices. Emmenée par une génération talentueuse et expérimentée (Shaqiri, Inler, Behrami pour ne citer qu’eux), la Suisse aura à cœur de bien figurer et faire oublier à ses supporters la déconvenue de l’Euro 2008. L’entraineur Vladimir Petkovic a réussi à qualifier son équipe, non sans mal, après un départ vraiment catastrophique, avant de terminer sur une impressionnante série et surtout 17 buts inscrits. La seconde place leur tend les bras, à eux d’éviter les écueils albanais et roumains.
La Roumanie, le véritable outsider
Bon, soyons honnêtes, il est loin le temps de la Roumanie qui illuminait la Coupe du Monde 1994 de son talent. Ceci étant dit une statistique parle en leur faveur: seulement deux buts concédés lors des matches de poules et surtout aucune défaite concédée, ce qui fait de la Roumanie la meilleure équipe des phases de qualification, du moins en défense. Au niveau de l’attaque, l’équipe roumaine paraît inexpérimentée, un manque de connaissance du haut niveau largement comblé par le talent de ses nouvelles pépites, Claudiu Bunba et surtout Alexandru Maxim, l’explosif milieu offensif de Stuttgart.