Rien n’était gagné à l’entame de la rencontre, l’Argentine étant tenue de s’imposer face à l’Equateur pour espérer arracher un billet pour la Russie l’an prochain. C’est désormais chose faite, une fois de plus grâce à l’homme providentiel du FC Barcelone, qui a étalé son talent sur le terrain en inscrivant un triplé qualifiant l’Argentine pour la Coupe du Monde 2018.
Le triplé de la qualification
L’Argentine aurait pu ne jamais voir Moscou, si ce n’eut été Lionel Messi. En effet, disputant sa dernière rencontre qualifiante face à l’Equateur, à Quito, 2400 mètres au-dessus du niveau de la mer, la nation de Diego Maradona était déjà menée à la 40ème seconde de jeu, après avoir concédé un but malheureux de d’Ibarra.
La suite de la rencontre a en revanche été un réel cauchemar pour l’équipe équatorienne, qui en a pris trois, assainis par le bourreau de 29 ans. En effet, l’Albiceleste égalisa au décours d’une action menée par le goleador du Barça, secondé par Angel Di Maria, qui évolue au PSG.
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Jeu de passes entre les deux hommes, il suffit d’un appui de Di Maria puis une passe en profondeur, et Messi d’un extérieur du pied gauche dont il en a le secret envoie bouler le gardien adverse, et à la 11ème minute, c’est l’égalisation.
La suite du spectacle est classée non confidentielle, puisque le monstrueux attaquant argentin suite à une palate en pleine lucarne marqua le second but de l’Argentine, qui était dès lors techniquement qualifiée pour la Coupe du Monde 2018.
Le clou du spectacle fut livré à la 62ème, suite à un contrôle orienté de la poitrine et une frappe sous la barre transversale, et l’affaire était dans le sac pour l’Albiceleste.
Une victoire mais des doutes en général
Malgré la victoire de l’Argentine et sa qualification pour la Russie, des doutes persistent sur le plan général de l’équipe sud-américaine. En effet, depuis son arrivée sur le banc de touche de l’Albi, Jorge Sampaoli n’a toujours pas réussi à créer cette explosion qui remettra sur les rails une équipe en décadence et en proie à des guerres intestines, de clans et de génération.
Pour seule preuve, seul le lieutenant Di Maria était présent sur le terrain, Dybala, Banega et autres, étant restés sur le banc de touche.