Vitaly Mutko, vice-Premier ministre russe, est le responsable du programme de dopage mis en place par le pays.Vitaly Stepanov a déclaré que la Russie doit être bannie des Jeux Olympiques d’hiver de février en raison de nombreux dopages qui ont été constatés. Stepanov a ainsi exhorté le Comité International Olympique (CIO) à interdire la Russie aux JO de 2018 à Pyeongchang.
Dans son témoignage au CIO relatif aux allégations de dopage soutenu par la Russie, il a indiqué que des centaines d’athlètes ont été victimes de ce système de dopage dans son pays. La BBC a révélé qu’il y a beaucoup d’athlètes russes en compétition actuellement qui ont bénéficié de la protection du gouvernement du pays. En effet, les hauts responsables ont encore bloqué les preuves de ces dopages.
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Une véritable injustice pour Stepanov
Stepanov a expliqué que si ces athlètes concourent aux Jeux Olympiques d’hiver de 2018, cela serait inacceptable. Il a ajouté que la commission peut empêcher qu’une telle situation ne se produise. Il a déclaré que la décision de la CIO aura un impact majeur sur les JO d’hiver de 2018 et restera gravé dans l’histoire des jeux.

Stepanov, ancien membre de l’agence antidopage, et sa femme, Yuliya Stepanova, coureuse russe de 800 m, ont été les principaux investigateurs de cette campagne visant à sensibiliser la CIO sur l’importance du dopage.
Près de 99 % des athlètes russes se dopent
Le couple a lancé cette campagne en 2014. À l’époque, ils ont affirmé que près de 99 % des athlètes russes se dopaient. Par peur des représailles de la part du gouvernement, ils ont décidé de se cacher aux États-Unis.
Leurs témoignages ont conduit l’Agence mondiale antidopage à commander le rapport McLaren, qui a permis de découvrir en 2016 que les athlètes russes bénéficiaient d’un programme de dopage soutenu par l’État entre 2011 et 2015.