Derrière Liverpool, Arsenal, Chelsea, Tottenham et les deux clubs de Manchester, les 6 favoris dans la course au titre, on retrouve Burnley. Un club anglais pas comme les autres, qui a conservé de très fortes racines anglaises et des méthodes de travail ancestrales. Partons à la découverte de ce petit club de campagne qui se mêle aux gros.
Un club qui a conservé ses racines
Sacré champion d’Angleterre en 1960, il s’agissait alors de la plus petite ville à remporter le titre. Cette petite cité anglaise, située à environ 40 kilomètres de Manchester et disposant d’un fort accent nationaliste, ressemble beaucoup aux équipes anglaises des années 70. Elle propose un jeu direct, un effectif composé à 80 % de Britanniques et une défense rugueuse qui, malgré sa défaite 3-0 contre Tottenham, n’a encaissé que 15 buts en 19 journées. Ce sentiment d’équipe à l’ancienne est également renforcé par Turf Moor, son enceinte datant d’un autre siècle qu’elle occupe depuis 1883. Cependant, ce club avait bien failli disparaître en 1987 et il est généralement plus habitué à disputer les championnats des divisions inférieures. Ce n’est en effet que la 4e saison qu’il dispute au plus haut niveau sur les 41 dernières années.
Sean Dyche, un entraîneur atypique
Si Burnley a réussi à se maintenir en Premier League à l’issue de la saison dernière, ce qu’il n’avait plus réalisé depuis 1975, il le doit en grande partie à son entraîneur Sean Dyche, un technicien typiquement anglais qui a surtout évolué en Division One (équivalent de la 3e division). Il en a surtout hérité de méthodes d’entraînement venant d’une autre époque. Par exemple, lorsque le temps est rude, ses joueurs ne sont pas autorisés à enfiler un bonnet, des gants ou un pantalon de survêtement. Ceux qui enfreignent cette règle doivent se rendre dans le vestiaire pour y tourner la roue qui y est installée. Ils doivent ensuite respecter le gage qu’ils ont tiré au sort devant le reste de l’équipe.