Bien que le Paris Saint-Germain n’ait pas reçu de sanction lors de l’examen de son dossier qui a eu lieu la semaine dernière, il n’est pas pour autant tiré d’affaire et pourrait même être sanctionné dans quelques semaines.
Une sanction à retardement
Quand le PSG a été relaxé lors de l’examen de son dossier par la commission responsable du fair-play financier, ses dirigeants n’avaient pas l’air de se réjouir. C’est notamment parce que la presse annonçait qu’ils échappaient à une sanction, ce avec quoi ils n’étaient absolument pas d’accord. Ils considéraient en fait l’avoir été puisque la valeur de certains de leur contrat de sponsoring ont été décotés. C’est en effet une décision assez difficile à comprendre, puisque la valeur d’un de ces contrats, avec l’office du tourisme qatari, avaient été déjà fixée par l’UEFA en 2014. En outre, cette sanction est rétroactive et oblige donc le club de la capitale à agir très rapidement.
Le PSG a besoin de vendre très rapidement
Le principe du fair-play financier est assez simple : il oblige les différents clubs à équilibrer leurs dépenses et leurs recettes. Alors que le Paris Saint-Germain était auparavant dans les clous, ce n’est plus le cas suite à la décote de ses contrats de sponsoring. Pour éviter toute sanction, le PSG doit vendre des joueurs pour une valeur de 40 à 60 millions avant le 30 juin prochain. Ce qui pose problème, c’est que la Coupe du Monde 2018 a actuellement lieu et ne sera pas terminée à cette date. Il y a de fortes chances pour que les joueurs qui y participent veuillent attendre la fin de la compétition pour régler leur avenir en club.
Le club parisien a cependant déjà comblé une partie de sa dette en revendant Odsonne Édouard au Celtic Glasgow pour 10 millions d’euros. En outre, Javier Pastore serait en pleine négociation avec l’AS Roma pour un transfert dont le montant devrait avoisiner les 20 millions d’euros.