Les politiciens américains s’engagent maintenant dans un effort pour éviter une répétition du scandale Larry Nassar. Mais les questions sur le financement demeurent. Le congrès a-t-il finalement pris les rênes de la lutte contre les agressions sexuelles dans les sports ? Ou s’agit-il seulement d’une tactique pour rassurer les gens ?
La semaine dernière, les sénateurs ont publié un rapport de 235 pages résumant une enquête de 18 mois sur des abus sexuels dans le sport, motivée par les crimes de l’ancien médecin américain, Larry Nassar.
Un projet de loi plus pertinent
Les sénateurs vont également élaborer un projet de loi qui va bien au-delà de la législation anodine du passé. Premièrement, le comité olympique et paralympique américain doit donner 20 millions de dollars par an à l’organisation en charge de gérer les abus sexuels dans le pays.
Voici une vidéo montrant la condamnation du médecin américain :
Le centre a ouvert ses bureaux en mars 2017 et a nommé un nouveau directeur général en juillet, Ju’Riese Colon, qui a une expérience des problèmes de sécurité des enfants et qui, selon la critique, faisait défaut. Deuxièmement, le congrès s’accordera le pouvoir de dissoudre le conseil d’administration de l’USOPC. Les législateurs envisageraient aussi de stopper la fonction des instances dirigeantes nationales.
Les défis rencontrés
à première vue, le projet de loi semblait plutôt intéressant, malgré les discours énergiques d’intervenants tels que la juge Rosemarie Aquilina, qui a gagné une légion d’administrateurs et quelques critiques pour son traitement dramatique de la condamnation de Nassar.
Cory Gardner, un sénateur républicain qui a également assisté à la conférence de presse, avait présenté en janvier un projet de loi presque identique qui traînait en comité. Une commission aurait la possibilité d’approfondir ses problèmes de gouvernance et de proposer une réforme de haut en bas que le congrès n’a pas la capacité de discerner.