Lorsque Noami Osaka a participé à l’US Open en août, l’athlète féminine la mieux payée au monde était couverte de noms : Nike, Yonex, All Nippon Ariways et Nissin, la société qui a inventé la nouille instantanée et qui l’a soutenue depuis le début de sa carrière.
Ainsi, quand Mayumi Taguchi, une fan qui regardait l’océan à Yokohama, a vu les mots « Breonna Taylor » sur le masque facial d’Osaka, elle a supposé que c’était juste un autre sponsor. Quand elle a cherché les mots sur Google, la réalité l’a effrayée. Le nom sur le masque de la joueuse appartenait à une femme noire tuée à son domicile par la police de Louisville, Kentucky.
Osaka prend position
Avec cette déclaration, Osaka s’est propulsée dans une position qu’aucune avant elle n’avait occupée, une athlète superstar capable, à l’âge de 23 ans, de faire résonner une manifestation tout aussi puissante à l’est qu’à l’ouest.
Ci-dessous la vidéo montrant Naomi Osaka avec le masque en question en anglais :
Elle a entrepris de faire prendre conscience, comme elle l’a dit, de la violence contre les Noirs sur la plus grande scène possible. Ce fut un moment charnière, non seulement pour le tennis et pour la base de fans internationale de la joueuse, mais aussi pour une industrie de marketing sportif de plusieurs milliards de dollars.
L’activisme des athlètes
L’équilibre de l’influence a radicalement changé, dans tous les sports et tous les territoires. La valeur d’une marque d’athlète est plus élevée que jamais. Maintenant, les athlètes sont très prudents, aussi prudents que les entreprises, dans le choix des partenaires.
L’activisme des athlètes n’est peut-être pas un phénomène nouveau, mais ces derniers mois, il y a eu un changement fondamental dans la manière dont les sponsors, les ligues et de nombreux fans voient les déclarations politiques des stars.