La diplomatie sportive connaît une nouvelle tension avec les récentes déclarations de la maire de Paris, Anne Hidalgo, lors de sa visite kievienne le 30 mars dernier. Selon une vidéo publiée, la maire a ouvertement indiqué que les sportifs russes et biélorusses ne seront « pas les bienvenus » aux prestigieux Jeux Olympiques de Paris qui se dérouleront du 26 juillet au 11 août.
Réception glaciale pour les athlètes russes et biélorusses
La position d’Anne Hidalgo est tout à fait claire : les athlètes russes et biélorusses ne seront pas les personnes les plus appréciées lors des Jeux olympiques à venir. Leur présence, en fait, est quotée comme indésirable. Au contraire, la déclaration équivoque de la maire de Paris confirme un soutien robuste envers les athlètes ukrainiens et le peuple ukrainien en général.
Durant sa visite à Kiev, Anne Hidalgo a également fait un arrêt au centre d’entraînement des athlètes ukrainiens, soulignant ainsi l’importance de la solidarité française envers l’Ukraine.
La décision du Comité international olympique
Il convient de rappeler que, selon une déclaration faite par le Comité International Olympique (CIO) le 19 mars dernier, les athlètes russes participeront à ces jeux sous bannière neutre. En effet, ils ne participeront pas au défilé des équipes nationales lors de la cérémonie d’ouverture, mais auront « la possibilité de vivre l’événement ».
Cette décision n’a pas manqué de faire des vagues. La Russie a rapidement réagi, accusant le CIO de « basculer dans le racisme et le néonazisme », ainsi que de « discrimination » et « d’intimidation ».
La position du Conseil de l’Europe
Cela dit, le Conseil de l’Europe, qui rassemble 46 pays et se positionne comme le gardien des droits de l’homme en Europe, a déjà formulé une demande similaire l’année dernière. Le Conseil a en effet plaidé pour l’exclusion des athlètes russes et biélorusses des Jeux olympiques de Paris.
La confrontation diplomatique s’est donc maintenant intensifiée sur le terrain sportif. Quels seront les répercussions de cette prise de position sur le bon déroulement des Jeux olympiques ? Cela pourrait-il influencer la culture du sport, traditionnellement considérée comme un domaine au-delà des conflits politiques ? Ces questions restent en suspens tandis que la communauté internationale retient son souffle en attendant les Jeux de Paris.