Alors que la France est reconnue comme étant la meilleure nation du BMX Race, trois places seulement sont disponibles pour les JO de 2024. Pour quel trio de ce sport spectaculaire, les Bleus vont-ils opter ?
Le casse-tête des sélections pour les jeux
Avec une myriade de pilotes français aspirant à décrocher l’or olympique, le choix de trois compétiteurs pour représenter la nation aux Jeux Olympiques de Paris 2024 est un véritable défi. Julien Sastre, manager de l’équipe française BMX Race depuis une décennie, exprime son désarroi avec une touche d’humour. « J’ai la meilleure équipe du monde, mais je ne peux en emmener que la moitié aux JO », confie-t-il.
France : la référence du BMX Race
Comme le Kenya domine le marathon et l’Autriche excelle dans le ski alpin, la France est une puissance incontournable lorsqu’il s’agit de BMX Race. Lors des derniers championnats du monde de Glasgow, sept pilotes français étaient au départ, dont cinq ont atteint la finale, un exploit rarement réalisé ailleurs. Pourtant, la limite de trois concurrents pour les Jeux Olympiques implique la difficulté de faire un choix restreint parmi une telle bande de talents.
La sélection : un choix complexe basé sur le performance et l’humain
Julien Sastre ne nie pas la complexité de la situation. À partir d’une multitude de listes Excel, le gestionnaire de l’équipe est chargé de scruter attentivement les performances des pilotes, en pesant les victoires, les podiums et les courses tout en évaluant les circuits ressemblant à ceux des JO. « Le travail va au-delà du sportif », insiste Sastre, « il y a toute une dimension humaine qui ne rentre pas dans un tableau Excel. »
Trois favoris se détachent
Le champion du monde en titre, Romain Mahieu, ainsi que Joris Daudet et Sylvain André sont, d’après Sastre, les trois pilotes qui ont actuellement une longueur d’avance sur les autres. Cela ne signifie pas pour autant que le choix est fait : selon Sastre, être champion du monde à Rock Hill le 18 mai, ne garantit pas forcément une place pour les Jeux Olympiques.
Au-delà des performances
Malgré la difficulté d’un tel choix, Sastre voit aussi le côté positif de la situation. « Je suis honoré et fier d’être dans cette situation. Ce n’est pas le cas des autres nations », dit-il. Le privilège d’avoir le choix, même si c’est effectivement un casse-tête, est une preuve de la puissance de la France dans ce sport.
La pression est inévitablement présente alors que Paris 2024 approche à grands pas, le défi majeur reste de choisir qui portera les couleurs françaises dans le vaste univers de compétiteurs du BMX Race. Comment prendre une décision qui déterminera l’avenir de plusieurs pilotes talentueux et peut-être l’issue des Jeux ? Seulement le temps nous le dira…