Luis Suarez, Croc Blanc
Son surnom de cannibale n’est vraiment pas usurpé, et contrairement à ce que nous pourrions penser, il en hérita au tout début de sa carrière à l’Ajax. L’incident n’avait alors pas fait grand bruit, du coup Luis la Morsure récidiva, incapable, semble t-il, de refréner son instinct animal. La faute à la malnutrition diront certains.
Roy Keane, le boucher irlandais
Beaucoup de « Rosbeef » dans ce classement, si j’avais l’esprit mal placé je pourrais croire qu’il y a quelque chose de génétique dans cette folie permanente. Que dire de Roy Keane ? La colère lui va si bien, l’insulte semble couler si naturellement de sa délicate bouche, et comment définir ces veines qui s’évertuent à vouloir sortir de son corps.
Gennaro Gattuso, l’enragé
N’importe quel joueur ayant collé une baffe à Zlatan mériterait un classement à lui tout seul. Mais l’incident caractéristique de sa carrière et cette altercation musclée avec le coach de Tottenham, Joe Jordan : d’abord le chien italien s’en prend à la gorge de Joe, puis à la fin du match il revient donner un p’tit coup tête, plaisir d’offrir, joie de recevoir. (+ un bonus dans la vidéo!)
Joey Barton, l’idiot
Idiot, déjà parce que le fait d’être viré par tous les clubs pour lesquels il joua, parle de lui-même, et ensuite parce que frapper un supporter de 15 ans, c’est moralement pas terrible. Barton, c’est le type promis à une belle carrière mais qui préféra la prison, puis jouer pour l’Olympique de Marseille. Puisqu’on vous dit qu’il est idiot !
René Higuita, el Loco
Le mieux c’est encore de lire l’article à son sujet !
Bonus : George Best, le cinquième Beatles
Si ce fut l’un des plus grands attaquants de l’histoire, George Best le bien nommé, avait lui aussi une aversion pour l’alcool et les femmes. Il est célèbre pour ses citations piquantes dont les fameuses « en 1969 j’ai arrêté les femmes et l’alcool, ça a été les 20 minutes les plus dures de ma vie » ou « j’avais une maison au bord de la mer. Mais pour aller à la plage, il fallait passer devant un bar. Je n’ai jamais vu la mer… » Allez, c’est cadeau, une autre : « Si j’avais eu le choix entre marquer un but en pleine lucarne et me taper Miss Monde, j’aurai eu du mal à me décider. Par chance, les deux me sont arrivés. »