Alors que c’était la seule classique ardennaise qui manquait à son palmarès, Peter Sagan s’est enfin imposé sur Paris-Roubaix le dimanche 8 avril 2018 en devançant un surprenant Silvan Diller. La course a cependant été endeuillée par le décès de Michael Goolaerts, victime d’une très lourde chute.
Le triomphe de Sagan
Même si cette course semblait être taillée pour les qualités de Peter Sagan, il n’y avait jamais vraiment brillé. Son meilleur résultat avant sa victoire était en effet une 6e place en 2014. Mais, lors de cette édition, le Slovaque a réalisé la course parfaite pour s’imposer au sprint devant Silvan Diller, les deux hommes terminant avec 57 secondes d’avance sur Niki Terpstra, le vainqueur du dernier tour des Flandres.
Bien aidé par ses coéquipiers, le triple champion du monde en titre a laissé ses principaux adversaires attaquer avant de les contrer à 54 kilomètres de l’arrivée. Le Slovaque est en effet parvenu à s’extraire du groupe des favoris sans qu’aucun de ses concurrents ne puisse réagir. Il revient rapidement sur l’échappée du jour, dans laquelle Silvan Diller est le seul à pouvoir suivre Peter Sagan. Les deux resteront ensemble jusqu’au vélodrome pour se disputer la victoire au sprint.
La course endeuillée
Le coureur belge de 23 ans Michael Goolaerts a en effet été victime d’un arrêt cardiaque après une lourde chute sur le deuxième secteur pavé, à l’issue d’une centaine de kilomètres de course. Après cet accident, il a été retrouvé inanimé sur la route, les bras en croix. Si les secours sont rapidement intervenus, ça n’a pas été suffisant. Alors qu’à l’issue de l’épreuve l’organisation de la course avait déjà annoncé que le pronostic vital du jeune sportif était engagé, il est décédé à 22 h 40 au CHU de Lille. Bien évidemment, tout le peloton a été fortement choqué par ce décès.