Alors qu’elles affrontaient les Américaines, tenantes du titre, en demi-finale de la Fed Cup, les Françaises se sont logiquement inclinées avant même le double décisif. La finale opposera donc les États-Unis à la Tchéquie, qui s’est débarrassée de l’Allemagne.
La France toujours minée par les absences
Si les Françaises ne partaient pas favorites pour cette rencontre contre les États-Unis, c’est en grosse partie parce que de nombreuses joueuses n’étaient pas présentes. C’était notamment le cas de Caroline Garcia, la numéro 1 française, et d’Océane Dodin, qui ont toutes deux décidé de faire l’impasse sur cette compétition, mais aussi d’Alizé Cornet, visée par une procédure disciplinaire en raison de trois no show. Les trois sélectionnées étaient donc Kristina Mladenovic, Pauline Parmentier et Amandine Hesse. De leur côté, les Américaines étaient privées des sœurs Williams.

Parmentier courageuse, Mladenovic en méforme
Lors de ses rencontres, il était difficile d’attendre quoi que ce soit de Pauline Parmentier, tant l’écart avec Sloane Stephens et Madison Keys était énorme. La Française est en effet 122e à la WTA alors que ses adversaires sont respectivement 9e et 13e. Cependant, elle a chèrement vendu sa peau dans les deux matchs qu’elle a disputés, mais elle a manqué de réalisme dans les moments clés. Elle a fait la course en tête dans la première manche et a servi pour la remporter avant de se faire débreaker et de céder au jeu décisif. Ensuite, elle s’est à chaque fois inclinée dans la deuxième manche tout en offrant une belle résistance, perdant 7-5 contre Sloane Stephens et 6-4 contre Madison Keys.

Concernant Kristina Mladenovic, le tableau est moins reluisant. Si elle s’est imposée 1-6/6-3/6-2 contre Coco Vandeweghe, elle le doit autant à son talent qu’à la frustration de l’Américaine dans l’ultime manche. De plus, lors de son deuxième match contre Sloane Stephens, la Française n’a pas existé et a été balayée 6-2/6-0.