Crashgate a été l’un des plus gros scandales de l’histoire de la Formule 1 et n’a jamais été résolu correctement. Les résultats ont été deux licenciements, une condamnation avec sursis pour l’équipe Renault, et deux interdictions de cinq ans pour les chefs d’équipe, mais personne n’a jamais été blâmé. Alors, pourquoi est-ce important 10 ans plus tard ?
Les faits restent les mêmes. Nelson Piquet Jr a été victime d’un accident délibéré en percutant un mur après le 17e tour pour donner l’occasion à son coéquipier Fernando Alonso de remporter le Grand Prix de Singapour en 2008. Les enquêtes ont révélé une pression constante sur l’accélérateur même après que l’arrière de la voiture a été en contact avec le mur.
Une affaire louche mise en lumière
Après une série de mauvaises performances, Renault a licencié Piquet au cours de la saison 2009. En conséquence, le Brésilien et son père ont révélé à la FIA les conversations que les dirigeants de l’équipe de Renault, Pat Symonds et Flavio Briatore, auraient eues à propos de l’accident délibéré de la voiture.
Voici une vidéo en anglais relatant cette histoire :
Cela a donné suite à une enquête approfondie. Renault a accusé Piquet de fausses allégations, affirmant qu’il s’agissait d’une tentative de chantage pour garder sa place pour le reste de la saison. Cependant, la déclaration de Piquet précisait qu’en présence de Briatore et de Symonds, il lui était demandé s’il serait prêt à sacrifier sa course pour l’équipe en provoquant cet accident.
Que sont devenus ces dirigeants ?
Malgré les sanctions, la plupart sont encore impliqués dans la Formule 1. Flavio Briatore, après avoir été limogé de l’équipe, avoir été banni à vie des événements et avoir été averti que toute implication dans une équipe ne serait jamais autorisée, a vu son interdiction réduite à cinq ans.
Quant à Symonds, son interdiction de cinq ans, qui a ensuite été réduite à trois ans, n’a pas été trop affectée par cet incident. Il a passé ces années à tester des projets liés au développement de nouveaux carburants. Après son interdiction, il a ensuite rejoint Williams en tant que directeur technique.