La participation des femmes au sport est en plein essor, tout comme le taux de blessures graves au genou. Les femmes sont plus sensibles que les hommes à la rupture des ligaments. Il faut en moyenne compter 12 mois avant de se rétablir d’une telle blessure.
Brooke Patterson, physiothérapeute et joueuse de football américain, prépare actuellement un doctorat sur les blessures aux ligaments. Elle explique que les raisons pour lesquelles les femmes sont susceptibles de subir cette blessure sont nombreuses. L’anatomie de la femme est différente et cela favorise ce genre de blessures. D’autre part, il y a également les changements hormonaux chez les femmes.
Près de 80 % des blessures sont évitables
Le docteur Christopher Vertullo, chirurgien du genou, effectue environ 300 opérations par an. Il a récemment publié des recherches montrant que l’Australie a le taux le plus élevé en matière d’interventions chirurgicales au niveau du genou au monde. De plus, le nombre de jeunes Australiens réalisant ce genre d’opérations a augmenté d’environ 70 % au cours des 15 dernières années.
Voici une vidéo montrant des programmes pour prévenir ce genre de blessures :
Selon le docteur Vertullo, la grande majorité de ces blessures auraient pu être évitées. Il a déclaré que 50 à 80 % des ruptures du ligament peuvent être évitées grâce à un entraînement plus responsable. L’idéal serait d’en faire trois fois par semaine pendant 20 à 30 minutes, a ajouté le docteur Vertullo.
Les femmes sont désormais soumises à de rudes exercices
La préparation d’une compétition demande des entraînements intenses et réguliers. D’ailleurs, quelle que soit la discipline, on assiste aujourd’hui à une hausse du taux de blessures. La plupart des sports professionnels prévoient déjà la prévention des blessures, mais c’est souvent au niveau junior qu’il y a des lacunes.
De nombreux programmes sont heureusement organisés pour permettre à ces jeunes d’éviter ce genre de blessures. Cela pourrait favoriser le sport féminin.