Après trois décès en cinq mois en France, les politiciens exigent des changements radicaux et se demandent si le rugby est devenu un sport trop brutal. Mercredi dernier, Nicolas Chauvin a été tué après une blessure. Chauvin avait 18 ans, étudiait à l’université de Paris et suivait une formation à l’académie du Stade de France.
Il jouait pour leur équipe de moins de 21 ans contre UBB lorsqu’il a été pris d’assaut par deux autres joueurs qui lui ont brisé le cou, provoqué un arrêt cardiaque et l’a tué. Chauvin n’avait signé avec le club qu’en juin.
Un incident tragique
Au Stade, les jeunes joueurs entrent dans la catégorie espoir. Espoir maintenant, Chauvin restera comme ça. Ils ont accordé une minute de silence avant les matchs de samedi, un bref arrêt dans une conversation nationale sur l’état actuel du sport. Brett Gosper, président de World Rugby, est apparu à la télévision française jeudi dernier.
Voici une vidéo montrant cette tragédie :
https://www.youtube.com/watch?v=Jhna7VY4PQs
Il a parlé de son état de choc et de la rareté de ces décès. C’était le mauvais moment pour parler de cette façon. Chauvin est le troisième mort lié au rugby en France au cours des sept derniers mois. En mai, Adrien Descrulhes, âgé de 17 ans, a été retrouvé mort dans son lit le matin après avoir subi une commotion cérébrale lors d’un match pour les moins de 18 ans de Billom.
Le gouvernement français appelle à une réunion urgente
La ministre des Sports, Roxana Maracineanu, a appelé à une rencontre urgente avec Bernard Laporte, président de la Fédération français de rugby. Maracineanu a déclaré que c’est le troisième jeune homme décédé et c’est trop.
Elle pense qu’il y a des questions à poser sur l’arbitrage, l’évolution du jeu et la manière de jouer. Ils pourraient aussi parler du cas du neurochirurgien, Jean Chazal qui a été renvoyé par la ligue. Chazal, qui travaille comme médecin de club à Clermont-Ferrand, estime désormais que le rugby n’est pas adapté à la manière dont il est structuré à l’heure actuelle.