Un nombre croissant de joueurs de foot demandent l’aide de l’Association des footballeurs professionnels (AFP) pour des problèmes de santé mentale. De nouvelles données montrent que 438 professionnels actuels et anciens ont eu recours à une thérapie en 2018, 278 de plus qu’il y a deux ans.
Le responsable des affaires sociales du syndicat, Michael Bennett, a suggéré que davantage de joueurs actuels se présentent maintenant auprès de leur association pour des problèmes de santé mentale. Auparavant, les joueurs ne montraient aucune faiblesse, mais ils réalisent maintenant que ce n’est pas une faiblesse de parler des ces choses, a-t-il indiqué.
Les joueurs s’ouvrent de plus en plus
Les nouveaux chiffres de l’AFP interviennent moins d’une semaine après que le prince William, ait critiqué l’attitude des clubs de football à l’égard de la santé mentale des joueurs. Les problèmes ont toujours été là. Traiter des blessures, faire la transition dans et hors du jeu… les joueurs se sentent souvent seuls.
Voici les détails de cette nouvelle en anglais :
Mais ils ont peut-être été un peu obligés et trop de gens ont souffert en silence dans le passé. Maintenant, les joueurs se rendent compte qu’ils peuvent demander de l’aide. Plusieurs anciens et actuels joueurs de haut niveau ont évoqué leurs problèmes liés à la santé mentale, notamment le défenseur de Tottenham, Danny Rose.
Le nouveau défi
Même si les clubs de foot sont davantage sensibilisés à la santé mentale, d’autres problème, tels que le jeu, suscitent de nouvelles préoccupations. Auparavant, c’était des établissements de paris, mais désormais, ce sont des casinos virtuels.
Tout le monde pense que les jeunes joueurs reçoivent 5 000 euros par semaine, alors peu importe, mais cela équivaut plus à 500 euros par semaine dans les ligues professionnelles. Avec les jeux, les gens peuvent mettre un masque. Cela peut rendre des mois avant que quiconque sache qu’ils se débattent vraiment.