La création d’une Super League africaine pourrait générer environ 200 millions d’euros de revenus, a déclaré le président de la FIFA, Gianni Infantino, et en faire l’une des 10 meilleures compétitions de football au monde, changeant la réalité financière du foot sur le continent.
Infantino a développé ses propositions à la Confédération africaine de football (CAF) pour une refonte radicale du football africain lors de sa rencontre avec l’Association Internationale de la Presse Sportive à Budapest. Il a indiqué qu’ils ont eu de graves problèmes en Afrique et cela doit changer. Il doit changer la manière de faire des affaires et prendre en compte les éléments de base de la bonne gouvernance.
Amélioration les compétitions en Afrique
Ce week-end à Rabat, il a présent un plan axé sur l’amélioration des compétitions en Afrique, l’investissement dans les infrastructures et la professionnalisation de l’arbitrage. Il doit y avoir une infrastructure appropriée pour les tournois. Il pense que les compétitions en Afrique sont 30 à 40 fois moins réussies qu’en Europe.
Voici les changements dans le foot africain :
Mais le président de la FIFA n’a pas expliqué comment il est arrivé au chiffre de 200 millions d’euros ou comment une telle compétition de club fonctionnerait ou être différente de la Ligue des champions africaine.
Des changements au niveau de la CAN
Il a développé sa réflexion sur la future Coupe d’Afrique des Nations. La CAN se joue tous les deux ans parce qu’elle assure la construction de nouvelles infrastructures et génère des revenus. Toutefois, quand on regarde ces dernières décennies, on ne voit pas une prolifération de stades africains de première classe.
S’il est joué tous les quatre ans, il le rend plus exclusif et présente un meilleur profil. C’est la même chose pour les clubs. Il y a des clubs qui comptent littéralement des dizaines de millions de supporters et qui jouent les tournois où en fait les propriétaires doivent payer pour pouvoir y participer. Selon Infantino, la FIFA est désormais en mesure d’aider à garantir les projets d’infrastructure en Afrique.