Au cours des deux dernières décennies, les analystes colportent l’idée que le sport est essentiellement mathématique, que ce qui se déroule sur le terrain de jeu est prévisible et intelligible si on le regarde à travers un algorithme approprié. Parfois, ces gens ont même eu raison.

Et à bien des égards, l’environnement sportif pandémique était le rêve d’un amateur d’analyse, une chance pour que les jeux se déroulent dans un laboratoire, sans le bruit, à la fois littéral et figuré, qui peut transformer un résultat attendu en un beau gâchis. Maintenant, près d’un an après le début de la pandémie, on sait vraiment que le rugissement de la foule est aussi vital pour le sport qu’un ballon ou un filet.

L’importance de la foule

Le bruit artificiel de la foule que les grandes ligues ont émis, à la fois pour ceux qui sont dans les stades et pour les gens qui regardent à la maison, est une terrible simulation qui fait que les matchs sans spectateurs ne ressemblent en rien à un sport.

Ci-dessous les réactions du monde du sport face à cette pandémie :

Ce que les acteurs de la scène appellent le quatrième mur, la barrière métaphorique entre interprètes et spectateurs, n’existe pas dans le sport. La passion d’une foule peut apparemment aider les retours de puissance.

Les joueurs de l’Open d’Australie ont ressenti cette énergie

Pendant cinq jours à l’Open d’Australie, les joueurs ont à nouveau ressenti ce bruit, car les responsables gouvernementaux ont autorisé jusqu’à 30 000 fans, soit environ 50 % de capacité, à assister au tournoi chaque jour.

Ce fut à la fois une joie et une révélation de redécouvrir la puissance de ce que les physiciens quantiques appellent l’effet observateur, le fait que toute observation, aussi passive soit-elle, modifie un résultat, même dans une foule de fans de tennis.

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