Il n’y a pas de certitudes dans la vie ; la mort et les impôts étant deux des plus notoires. Mais une autre, que nous verrons sans aucun doute se dérouler au cours des deux prochains mois, est que certains athlètes olympiques subiront une chute de grâce étonnante, car ils seront arrêtés pour dopage.
En fait, les testeurs de drogue ont déjà fait certaines de leurs premières victimes, deux rameurs russes ont été bannis des JO de Tokyo après avoir été testés positifs pour le supplément sportif meldonium. Et, dans un cas plus litigieux, l’une des favorites du 100 m féminin, l’Américaine She’Carri Richardson, n’est pas en mesure de concourir, après avoir été condamnée à un mois d’interdiction pour consommation de cannabis.
Un défi majeur
Cela a conduit à des questions inconfortables pour les autorités antidopage : pourquoi le cannabis figurait-il sur la liste des substances interdites ? Quel genre d’avantage cela confère-t-il ? Le Néo-Zélandais David Howman a été directeur exécutif de l’Agence mondiale antidopage, ou AMA, pendant près de 15 ans.
Ci-dessous une vidéo en anglais relatant l’affaire de l’athlète américaine :
Howman s’est assis pour discuter des facteurs qui influencent l’interdiction d’une substance ; les astuces utilisées par les athlètes pour tenter de contourner les règles ; et la question de savoir si le sport sans dopage est un objectif impossible.
Le cannabis est interdit
L’interdiction d’un mois de She’Carri Richardson pour la consommation de cannabis a polarisé les commentateurs sportifs, dont beaucoup sont confus quant à l’avantage que le cannabis donnerait à un athlète.
Mais David Howman a indiqué que cela démontrait la responsabilité des athlètes de s’assurer qu’ils savent ce qu’ils mettent dans leur corps. Il faut partir du principe que chaque athlète d’élite dans le monde connaît ces règles maintenant, elles sont en place depuis plus de 20 ans… et chaque athlète international, en particulier ceux des sports de haut niveau comme l’athlétisme, aura été pleinement éduqué.