Nous sommes en 2021, mais la police du corps des athlètes féminines est une pratique qui continue de prospérer. L’équipe norvégienne de handball de plage féminin est dans une bataille avec les instances dirigeantes du sport pour porter des uniformes moins révélateurs.
Après que les plantes répétées de l’équipe concernant les bas de bikini requis auraient été ignorées, elles portaient des shorts lors d’un récent match de protestation et ont été condamnées à une amende de 150 euros par joueuse. L’athlète paralympique galloise Olivia Breen a aussi vécu une situation similaire.
Les femmes n’ont pas souvent les mêmes options
Pour la footballeuse à la retraite Briana Scurry, l’épreuve à laquelle l’équipe norvégienne est confrontée est absurde, mais pas nouvelle. Scurry, qui a disputé trois Coupes du monde et a remporté deux médailles d’or olympiques, se souvient avoir représenté les États-Unis aux Jeux olympiques dans les années 1990 et que l’équipe féminine devait porter des maillots et des shorts de l’équipe masculine.
Ci-dessous une vidéo en anglais parlant de la sexualisation des femmes dans le sport :
Les performances de l’équipe féminine leur avaient valu une présence sur la scène mondiale, mais elles étaient coincées dans des uniformes mal ajustés. Les attentes déraisonnables ne sont pas nouvelles. L’une des infractions les plus flagrantes s’est produite en 2012, lorsque la Fédération mondiale de badminton a tenté d’obliger les joueuses à porter des jupes afin d’avoir l’air féminine et d’avoir une belle apparence.
Il doit y avoir du changement
Les femmes jugées sur leur féminité que sur leur performance est le symptôme d’un problème plus important. Le sport est souvent un microcosme de notre société.
Il y a ces attentes sociétales qui correspondent aux normes du genre qui sont énoncées dans le patriarcat sur la manière dont les femmes devraient se présenter… Des cheveux au maquillage en passant par les vêtements, à la façon dont les vêtements sont serrés, aux couleurs. Tous pour qu’ils puissent être plus en phase avec cette notion de jeune fille, de féminité, de ce qui est réputé féminité.