Le Serbe, qui s’est imposé en trois manches face à Pierre-Hugues Herbert au premier tour, tente de dissiper les doutes qui l’entourent depuis le début de saison. Parviendra-t-il à retrouver sa confiance et son niveau de jeu remarquable ?
Malade et tremblant ce vendredi à Genève, il semble désormais rétabli et prêt à défendre son titre à Roland-Garros. Sa mise en jambes ce mardi soir, face à Pierre-Hugues Herbert (6-4, 7-6, 6-4), fut brève mais efficace. 2h33 d’un combat solide sans être trop acharné, parfait pour tester ses sensations et rentrer en douceur dans ce tournoi particulièrement ouvert.
Une prestation solide pour un retour prometteur
« J’ai bien joué ce soir (mardi), a estimé le Serbe après sa victoire. C’était solide. J’aurais pu mieux faire sur le retour. J’ai gagné en 3 sets. Aux moments où c’était important, j’ai bien joué, notamment dans le tie-break. Je suis resté concentré. »
Le n°1 mondial n’a en effet commis aucun impair, mis à part un léger balbutiement après son break initial dans le deuxième set, ce qui a forcé Novak Djokovic à aller jusqu’au tie-break. Pour le reste, une prestation efficace face à un Français qui a joué avec ses atouts : son service et son jeu vers l’avant.
Djokovic, maître des moments clés
« Je tiens à lui rendre hommage, a d’ailleurs souligné le Serbe. Il a très bien servi, il a l’un des meilleurs services kickés que j’ai vu sur le circuit. Il est très talentueux, il a beaucoup de dextérité. »
Il en fallait toutefois beaucoup plus pour perturber ce Novak Djokovic là. Battu par Casper Ruud, Alejandro Tabilo et Tomas Machac lors de ses trois tournois de préparation sur l’ocre, l’homme aux 24 Grands Chelems devient un autre joueur quand il dispute ces Majeurs.
🏅 | Résumé |
---|---|
💪 | Performance solide |
🎾 | Concentration maximale |
🏆 | Objectif Grand Chelem |
Des doutes transformés en détermination
« Je suis satisfait de la façon dont je me suis comporté, de ma mentalité, de mon état d’esprit sur le terrain. C’est ce que je recherchais. Si ce n’est pas lors d’un Grand Chelem que l’on se sent comme cela, c’est où ? »
L’inquiétude était pourtant réelle, tant Novak Djokovic s’était montré soucieux lors de son arrivée à Paris dimanche. Conscient qu’il arrivait dans une forme douteuse, le Serbe n’avait pas rassuré quant à ses chances de victoire. « J’ai peu d’attentes mais beaucoup d’espoirs« , avait-il déclaré.
« Je sais ce dont je suis capable, notamment dans les Grands Chelems qui me font donner mon meilleur tennis. J’ai pu le faire tout au long de ma carrière ». Sa période de doute lui avait d’ailleurs poussé à changer son approche, et à adopter une vision au jour le jour.
- Adaptation à la surface
- Confiance retrouvée
- Motivation intacte
Les deux premiers matchs sont désormais passés, et le n°1 mondial est toujours dans le tableau. Et sa soif de victoires ne diminue pas. « Je le dis depuis longtemps, les Grands Chelems sont les tournois qui me permettent de me lever le matin, de sortir du lit et d’aller à l’entraînement. C’est ce qui me motive. Lorsque je vais sur le court pour m’entraîner, je pense aux Grands Chelems. »
Il lui reste désormais six matchs pour entrer encore un peu plus dans l’histoire du tennis et décrocher un 25e sacre majeur, le quatrième à Roland-Garros. La prochaine étape se nomme Roberto Carballes Baena. Les deux hommes se sont déjà affrontés deux fois en Grands Chelems, à l’US Open 2019 et à l’Open d’Australie 2023, avec deux nettes victoires du Serbe à la clé. Cette fois, le match se déroulera sur la terre battue chérie de l’Espagnol. Djokovic poursuivra-t-il son parcours victorieuse ou trouvera-t-il la résistance qu’il attend?