Hayden paddon a terminé cinquième en corse
Lors du Rallye de France sur le Tour de Corse, Hayden Paddon a fini cinquième devançant quatre anciens vainqueurs de l’épreuve. Il revient sur son parcours lors de ce dernier week-end.
Sur une Hyundai, le pilote néo-zélandais a livré une performance fantastique après un début de week-end très prudent.
Avant le Rallye de France, Hayden Paddon s’était entraîné avec Rob Wilson, un ancien pilote d’Endurance, et avec Nicolas Bernardi, un ancien pilote officiel de chez Peugeot. Un travail qui a payé:
« Nous avons pu appliquer les leçons reçues, les mettre en pratique et progresser. Nous en avons encore sous le pied, mais nous sommes en bonne voie ».
Il revient sur ce Tour de Corse sur le site officiel du WRC et exprime sa satisfaction d’avoir progressé sur l’asphalte:
« Ma compréhension de la technique spécifique à l’asphalte m’a permis de progresser. Il a fallu du temps, mais je peux le faire même si ce n’est pas naturel. Vous devez sans cesse y réfléchir, ce qui peut vous faire oublier les bases du pilotage ».
Lors de la journée du vendredi, la Corse a été en proie à des pluies torrentielles. Des pluies que le pilote de chez Hyundai se serait bien passé:
« Nous n’avons probablement pas trop attaqué vendredi et nous avons perdu trop de temps. Je n’ai pas du tout aimé avec ces mauvaises conditions. Quand j’ai vu l’état des routes sur la première spéciale, j’avais déjà hâte d’être au dimanche soir ! Mais quand la météo s’est améliorée, l’épreuve était beaucoup plus plaisante ».
Il explique comment il a changé son pilotage au cours du week-end:
« Avec les conditions du vendredi, vous devez être patient. Vous êtes lents, mais c’est la même chose pour tout le monde. Avec de telles vitesses en WRC, la fiabilité compte énormément et tout le monde est prêt pour attaquer à 110% tout le temps. Néanmoins, vous devez vous retenir quand les routes sont piégeuses ».
Pour rappel, c’est Jari-Matti Latvala qui a gagné le rallye devant Elfyn Evans et Andreas Mikkelsen.
Crédit photo principale : Wikimedia – Lucas Martínez Farrapeira