Cette année, les quarts de finale de la Ligue des champions nous ont réservé bien des surprises et revirements. Le suspense a été au rendez-vous, et ce même quand on l’attendait le moins. En témoigne l’incroyable « Romantada » de l’AS Roma face au FC Barcelone, mais aussi la puissance de la Juventus de Turin, 90 minutes durant du moins, face au Real Madrid. Mais c’était sans compter un penalty de dernière minute, plus que douteux, facilement transformé par Cristiano Ronaldo. Aux premières loges de l’action incriminée, Buffon avait même écopé d’un carton rouge. L’anglais Michael Oliver, l’arbitre de la rencontre, doit peut-être regretter sa décision à présent…
Une erreur d’arbitrage qui change tout
Bien sûr, les joueurs du Real Madrid tout comme la presse castillane ont salué la victoire du club malgré un match retour difficile – c’est le moins que l’on puisse dire. Les journaux italiens et catalans ont quant à eux eu un avis nettement différent, de même que de nombreux fans de football sur les réseaux sociaux. Il faut dire qu’après coup nous pouvons bénéficier de la vidéo, ce qui n’était pas le cas de l’arbitre Michael Oliver qui, après avoir sifflé, ne pouvait plus revenir en arrière. Nous avions d’ailleurs consacré un article à cet événement qui aura peut-être changé du tout au tout le cours de la Ligue des champions 2018. La troisième mi-temps dure encore, comme avec une interview hargneuse de Gianluigi Buffon, le gardien de but de la Juve :
https://www.youtube.com/watch?v=HNJcgv2W0Io
Cet entretien audiovisuel a d’ailleurs été brièvement interrompu par Cristiano Ronaldo, le prodige portugais du Real Madrid. Ce dernier avait transformé le penalty de la discorde, après avoir été à l’origine de la présumée « faute » sifflée par Michael Oliver. Lors de cette rapide apparition, le joueur madrilène a fait une accolade à Gianluigi Buffon et lui a dit qu’il était désolé. Beaucoup de commentateurs ont interprété ce geste comme un aveu : Ronaldo sait qu’il n’y avait pas faute.
Une protection policière nécessaire
Gianluigi Buffon, le gardien de but de Turin expulsé pour avoir protesté, car il n’est pas la cause du penalty sifflé, a eu des mots très durs envers l’arbitre Michael Oliver après le match. Il a déclaré qu’il avait un cœur de pierre, voire de la merde (des ordures) à la place de cet organe vital si l’on s’en tient à la lettre de la langue italienne… Des supporteurs ont quant à eux eu des propos déplacés faisant vraiment peur :
https://www.youtube.com/watch?v=WYZQe4sZBgI
Là-dessus, de nombreux supporteurs de la Juventus de Turin ont publié des menaces sur différents médias sociaux. Lucy, la femme de l’arbitre anglais Michael Oliver (33 ans), a fait l’objet de nombreuses attaques, son numéro de téléphone portable ayant été rendu public sur les réseaux. La famille s’inquiétant sérieusement, la police de Northumbria au Royaume-Uni a annoncé le lundi 16 avril 2018 mettre le couple sous protection policière. Twitter a en outre déclaré avoir déjà supprimé de nombreux tweets injurieux.
Alors, l’arbitre a-t-il vraiment toujours raison ? Si l’UEFA garde une certaine discrétion malgré la condamnation des menaces, on ne verra sans doute pas Michael Oliver en Ligue des champions de sitôt…
le penalty est juste comme l’a commente collina donc pas d’erreur de l’arbitre
Bonjour et merci pour votre commentaire. La controverse est bien réelle, comme nous le décrivons dans un précédent article (donné en lien dans celui-ci).
Autrement, Collina n’a pas partagé d’analyse précise, mais un unique commentaire péremptoire. Appartenant lui-même au parti de l’arbitrage, il est parfaitement logique qu’il œuvre en faveur du principe « l’arbitre a toujours raison ». L’inverse serait très étonnant et contre ses propres engagements ou amis.