C’est indéniable : Geraint Thomas a bien été le plus fort lors de la traversée des Alpes. Après une première étape pendant laquelle les favoris se sont neutralisés, le Gallois s’est imposé lors des deux arrivées au sommet.
Thomas dominateur
Au départ du Tour de France, on se demandait qui pouvait battre Christopher Froome. Au regard des étapes alpestres, il semble que Geraint Thomas, son fidèle lieutenant, soit le seul capable de le faire. Tandis que l’équipe britannique a été menacée pendant une grande partie de l’étape, notamment en raison de l’attaque de Steven Kruijswijk, alors 6e du général à 2 minutes 40. Lors de son échappée, il a compté plus de 6 minutes d’avance sur le groupe des favoris, ce qui lui a permis d’être en position de maillot jaune virtuel. Il a cependant été repris dans l’Alpe d’Huez et n’a pas pu s’accrocher et suivre les tout meilleurs.
Bernals écœure les adversaires de la Sky
Si Geraint Thomas a fait une forte impression lors de cette 12e étape du Tour de France entre Bourg-Saint-Maurice et l’Alpe d’Huez, c’est également le cas de son coéquipier Egan Bernals. Le jeune prodige colombien a mené le groupe des favoris à un rythme très élevé pendant une grande partie de l’Alpe d’Huez, parvenant à annihiler toutes les tentatives d’attaque adverses. Romain Bardet, le seul à avoir fait un écart, n’a jamais compté plus de 12 secondes d’avance, restant à portée d’une attaque d’un des leaders de la Sky.
Si c’est Christopher Froome qui a été le premier à attaquer et à reprendre Romain Bardet, il n’a pas réussi à faire l’écart et n’est pas parvenu à suivre Geraint Thomas lorsque ce dernier a attaqué dans l’ultime kilomètre. Il est également important de noter que Vicenzo Nibali a été contraint à l’abandon après avoir percuté une moto dans l’ascension finale. Même s’il est parvenu à terminer la 12e étape, il n’était pas au départ de la 13e, disputée le vendredi 20 juillet.